Guinguette de Blois

Concert • Port de la Creusille

Cinq soirées de concerts avec une programmation variée et tintée des différentes cultures du monde.

5 juillet jusqu’au 9 juillet
La foule est attablée pour dîner et discuter en bord de Loire, dans le port de la Creusille, pendant qu’un concert a lieu en arrière-plan.

© Ville de Blois, François Christophe

  • Temps fort

  • Gratuit

  • Grand public

  • Pas de réservation

La Guinguette de Blois revient en ouverture du festival Des Lyres d’été ! Un moment fort ouvert au métissage musical et aux cultures du monde. Pendant cinq soirées, des concerts variés sont proposés sur une scène musicale, près d’un espace restauration, dans le cadre unique des bords de Loire.

Programme

Mardi 5 juillet 2022 : hommages, reprises

  • 19 h 15 : Booboo’zzz all star — reggae (Bordeaux).
    Le Booboo’zzz All Stars fait petit à petit sa place dans le paysage reggae hexagonal, avec une façon bien à lui de réaliser ses productions. Cela lui ouvre  portes pour de nombreuses collaborations (Ben l’Oncle Soul, Ben Mazué, Tairo, etc.), et la sortie d’un deuxième album (2018, Baco Records).
  • 20 h 50 : Myriam Beldi — musique arabo-andalouse (Paris).
    Son album Écoute ma voix est né de sa rencontre avec Ptit Moh, figure importante de la musique algérienne traditionnelle, avec qui elle propose un positionnement artistique ambitieux : marier le chaâbi avec le rock et le groove, le chanter en français avec des textes originaux ou s’approprier les grands classiques algériens.
  • 22 h 30 : Waï afroBeat — afrobeat (Tours).
    Waï afroBeat en concert, c’est une bonne dose d’énergie pour une transe communicative. Compositions au groove imparable, chant incisif, chœurs, assauts de cuivres, solos ardents et danses habitées. Waï afrobeat perpétue la vague initiée par Fela Kuti et Tony Allen, ce fameux mélange de funk, jazz et rythmes africains, cocktail explosif nommé « afrobeat ».

Mercredi 6 juillet 2022 (funk)

  • 19 h 15 : Synapz — electric world (La Chartre).
    Synapz est une zone d’interaction entre différentes terres sonores, une aire de jonction magnétique, un courant atmosphérique qui provoque des vents d’excitation. Dans leur laboratoire, avec des mots ensoleillés ou piquants, doux ou sarcastiques, ils composent des élixirs de vie en do majeur, des breuvages naturels énergétiques, des potions pentatoniques… ils explorent la diversité !
  • 20 h 50 : The Brooks — funk soul (Canada).
    The Brooks, c’est un échange d’énergie électrisant et dynamique, une expérience de groove funky et de soul lumineux pour nous plonger dans une véritable célébration collective du moment présent, dans le respect des influences musicales mythiques d’un autre temps. Impossible de résister à l’appel du groove signé The Brooks.
  • 22 h 30 : Tankus the Henge — funk’n’roll (Londres).
    Pour la petite histoire, Tankus est le nom du bateau grec sur lequel travaillait le grand-père de Jaz Delorean, le meneur charismatique de ce sextet britannique. Quant au groupe, il met à l’eau une arche de Noé où s’entassent avec bonheur rock dessalé, gypsy jazz, funk cuivré et met le cap vers la Nouvelle-Orléans.

Jeudi 7 juillet 2022 (chanson)

  • 19 h 15 : Christina Thiercelin — chanson (Blois).
    Musique intimiste ou rythmée, qu’importe, les deux à la fois, car MCT veut regarder toute la vie en face et se sent de tous ces bords. Une quête de justesse et de liberté qui mène à la fusion des styles dans tout l’album. Une « saudade lumineuse » écrira Alain Cavalier.
  • 20 h 05 : Mirq — chanson (Blois).
    Mirq entonne un ton fort et puissant à ses mots et à ses mélodies, mélodies subtiles et émouvantes, textes pourvus d’une puissance fédératrice sans équivoque.
  • 21 h 15 : Le pied de la pompe — chanson rock.
    LPdLP, qui n’a de cesse de faire bouger les lignes, continue de fidéliser son public et s’affirme aujourd’hui, comme un full band musclé, généreux et sincère.
  • 22 h 45 : Mes souliers sont rouges — chanson folk (Normandie).
    Si les instruments restent traditionnels, ils réservent bien des surprises, comme la cornemuse, merveille de déchirement dans l’ode à la Demoiselle. Ils nous racontent des choses terribles avec des mélodies rafraîchies par le violon, ensoleillées par l’accordéon ou traversées par la flûte Ah ce que c’est triste !. Avec ses 30 années au compteur, le groupe phénomène folk alternatif reste d’actualité !

Vendredi 8 juillet 2022 (rock avec Roxette)

  • 19 h 15 : The Buxom Blade — rock (Orléans).
    Les cinq Buxom Blade incarnent à eux seuls tout l’esprit du pub rock anglais biberonné aux Buzzcocks et compères. Le pub qui sent la bière et le rock’n’roll, les soirées (dé)zinguées et les petits matins embrumés. Des soutiers, des damnés qui ne transigent jamais. Générosité et sincérité comme étendard.
  • 20 h 50 : Little Bob Blues Bastards — rock (Le Havre).
    Le Havre, fin des années 1960. On pourrait y voir un petit Liverpool, un Newark, un Detroit… Il se passe quelque chose ? Rien. Ah si. Un bout d’homme né bien loin d’ici, baptisé dans le rhythm’n’blues, petit hurleur et la rage au ventre. Roberto Piazza, Italien de chair et Noir de cœur, chantera le blues et prêchera le rock’n’roll, point barre.
  • 22 h 30 : Francois Premiers — rock (Le Havre).
    Partenaires en crime de la renaissance, François Pandolfi et François Lebas s’accordent autour d’influences essentiellement australiennes (The Saints, Sunnyboys), avant de revisiter leurs répertoires respectifs et d’en bâtir un ensemble. Oyez oh yeah ! François Premiers inscrit un nouveau chapitre au grand livre havrais de vrai, avec des chansons qui se retrouveront un jour classés au patrimoine mondial du rock’n’roll bizarre et hérétique, car tel est notre plaisir.

Samedi 9 juillet 2022 (« musiques du monde »)

  • 19 h 15 : Yous Seddas — reggae algérien (Paris).
    Découvert en France par Imhotep d’IAM dans les années 1990, alors que le groupe Intik, dont il est le meneur, est déjà un mythe de la scène underground algéroise, il est invité au festival « Logique hip hop » à Marseille, et tourne dans l’Hexagone où il participe aux freestyles et aux concerts « Stop la violence ». Youss multiplie alors les rencontres avec des artistes de renom qui découvrent son style percutant.
  • 20 h 50 : Selamnesh & Badume’s Band — ethio-groove (Éthiopie et France).
    Depuis 2007, le groupe Badume’s Band revisite l’âge d’or de la musique éthiopienne. Selamnesh Zéméné apporte ici une écriture poétique aux influences marquées par ses origines azmari où l’improvisation tient une place importante. Trois des membres fondateurs du Badume’s Band signent les arrangements.
  • 22 h 30 : Jupiter & Okwess — afro-funk (Kinshasa, Congo).
    Sur scène, Jupiter Bokondji est un épouvantail hilare, en frac de guérillero préretraité, qui fait de grands gestes et s’adresse à l’encan. Il porte mille surnoms, celui de Général Rebelle, Monument vivant, Vieux pirate. Il mène une bande qui semble toujours en déroute : un batteur masqué, un guitariste fagoté comme une boule à facettes. Tout cela ne rime à rien et pourtant ça sonne. Rien à foutre de ce qu’on dit ; même les bébés sont jaloux. Ça fait partie de la nature humaine.

Organisé par : Maison de Bégon • Renseignements : 02 54 43 35 36 ou sur le site web de la Maison de Bégon.

Lieu de l’évènement

Port de la Creusille

Parcs, jardins et espaces naturels